Eddy Ngonkeu, Le chercheur africain qui a compris que Grâce à l’Artémisia, la Covid-19 ne pourra pas résister à la force de la nature !

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Eddy Ngonkeu, la plante d'Artémisia contre la covid-19

Faire confiance à dame nature pour parvenir à éradiquer cette saleté qu’est le Coronavirus, c’est le chemin que suit le jeune chercheur camerounais Eddy Ngonkeu, une initiative qui jusqu’ici lui réussit plutôt bien !

En effet, grâce à ses travaux scientifiques portant sur la plante d’Artémisia, entre autres résultats, il en ressort que les personnes qui l’utilisent dans leur traitement contre le paludisme présentent une certaine protection naturelle contre la Covid-19. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle le chercheur IRAD a entrepris depuis quelque temps une série d’actions visant à en vulgariser l’utilisation et à la rendre disponible auprès de la population.

Des moyens préventifs et curatifs contre le Coronavirus

Au sein de l’Institut de Recherche Agricole pour le Développement (IRAD), le scientifique camerounais Eddy Ngonkeu travaille chaque jour d’arrache-pied à la production d’un remède naturel contre la pandémie meurtrière.

Pour ce faire, le scientifique coordonne une équipe de recherche qui travaille sur un projet visant à produire d’importantes quantités de plants et de semences d’Artémisia dans le but d’en faire un moyen d’éradiquer la pandémie.

En effet, des recherches scientifiques ont démontré que la plante d’Artémisia possède plus d’une vingtaine de principes actifs qui permettent non seulement de prévenir et de soigner le paludisme, mais qui auraient également des effets très bénéfiques pour ce qui est de la prévention et de la guérison contre la Covid-19. Comment ?

Tout simplement parce que cette plante contient de l’Artémisinine, un concentré de chloroquine, sachant que la chloroquine est l’une des molécules les plus sollicitées qui a le mieux fait ses preuves pour le soin des cas positifs à la Covid-19, par exemple, cette molécule est une composante principale pour fabriquer le médicament appelé artemether.      

Tisane à infuser, comprimés et gélules seront distribuées aux populations les plus vulnérables, afin d’en vulgariser la consommation pour sauver le plus de monde possible, et ce, sous le contrôle des institutions sanitaires gouvernementales compétentes. 

C’est d’ailleurs en s’inscrivant dans la logique du projet coordonné par M. Eddy Ngonkeu que les autorités malgaches ont mené des recherches via des institutions locales de médecine traditionnelle et ont adopté un produit naturel fait à base de la plante d’Artémisia comme moyen de traitement contre la covid-19.

Des chiffres encourageants

Le projet mené par M. Eddy Ngonkeu, chercheur à l’IRAD et Spécialiste de la recherche en Biotechnologies végétales et microbiologie, est pour l’heure en bonne voie de réalisation et a même déjà commencé à livrer des premiers chiffres plutôt encourageants.

En effet, avant d’en arriver à la production et à la distribution des médicaments, l’idée du projet est de constituer une bonne réserve de cette plante aux multiples vertus. C’est pourquoi une serre financée par l’IRAD a été créée dans le cadre de ce projet Artémisia.

Plus de 250 plants et pépinières ont été mises en place sur un espace d’environ 2 000 m², en plus de quoi un centre médicinal a été créé à Yaoundé pour la culture de ces plantes d’Artémisia Anua.

Par ailleurs, il faut noter que plus de la moitié du projet a déjà été réalisé, notamment grâce à l’appui et au soutien de l’Agence universitaire de la francophonie (AUF).

Un appui qui, selon M. Ngonkeu, permettra d’accroître, voire de doubler les résultats déjà obtenus, car il faut savoir que grâce à ce projet, environ un million (1 000 000) de personnes bénéficieront de plus de 1 000 kg de graines, 10 000 plants d’Artémisia au moins et 2 tonnes de feuilles sèches d’Artémisia conditionnées dans des sachets de 3 g.

Une solution naturelle adaptée au contexte Africain

Si le projet du chercheur Eddy Ngonkeu semble recevoir le soutien et l’approbation du gouvernement Camerounais notamment par le biais du ministère de la Recherche scientifique, au point même de faire partie du plan local de riposte contre la pandémie, c’est bien parce que les potentialités et les perspectives futures sont considérables.

En effet, dans le court terme, il s’agit déjà de mettre à la disposition de la population un produit simple à base de cette plante locale, mais aussi de garantir au plus grand nombre de personnes possible l’accès aux graines et plants comme semences en vue de la vulgarisation de la plante d’Artémisia à grande échelle dans le pays.

Dans le long terme, rendre accessible et vulgariser l’utilisation de la plante d’Artémisia comme moyen de traitement contribuera à sauver des vies humaines et à protéger des populations.

Dans la même catégorie : DR JUSTINE GERMO NZWEUNDJI, LA SPÉCIALISTE EN BIOLOGIE VÉGÉTALE QUI VEUT SAUVER LA MÉDECINE TRADITIONNELLE DANS LE CONTINENT

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