En effet, accompagnée de ses jeunes étudiants, la startup à la tête de laquelle se trouvent les promoteurs Ilith Ongania et Dany Pepa a mis au point deux innovations phares, à savoir un simulateur de vol d’avion de ligne, et plus récemment, un simulateur de courses de voitures de Formule 1.
Des innovations dont le procédé de fabrication ne manquera pas de vous surprendre, au vu du succès rencontré auprès des populations.
Des simulateurs de vol, l’innovation qui vise à inciter les jeunes du Congo et de toute l’Afrique Subsaharienne à s’intéresser davantage aux technologies de l’aviation.
Depuis leur toute petite enfance, Ilith Ongania et Dany Pepa, Respectivement pilote de ligne et pilote dans l’armée Congolaise, caressent le rêve de pouvoir un jour donner la possibilité aux gens de parcourir les cieux aux commandes d’un avion, d’une manière ou d’une autre, mais aussi d’inciter les jeunes de leur pays à s’intéresser davantage à la technologie, plus précisément la technologie aéronautique.
Ils ont réussi leur pari, puisqu’à travers leurs startups SIM Aerospace, les deux jeunes congolais ont conçu et mis au point des simulateurs de vols qui rassemblent quasiment toutes les dernières technologies en la matière, rendant de fait l’expérience aussi réaliste que possible.
En effet, le simulateur est un cockpit d’avion de ligne qui offre une vision de 180 degrés en 3 dimensions, sans oublier que grâce à des effets spéciaux programmés, le système est en mesure de faire des représentations de la nuit, du jour, de l’aube, du crépuscule, de la brume, du brouillard, mais aussi des lumières éblouissantes.
De plus, pour accentuer la sensation de réalité et rendre l’expérience utilisateur la plus réaliste et agréable possible, les concepteurs ont pensé à tout ! C’est par exemple le cas des éclairages, de la piste, de la zone de décollage et d’atterrissage, sans oublier les sièges équipés d’un système de vibration.
Les deux concepteurs ont mis 7 mois rien que pour fabriquer la coque en tôle du simulateur pour la faire ressembler au cockpit d’un Cessna 172, et après un peu plus de temps, le simulateur tout entier était près.
Former les futures générations, plus qu’un devoir, une vocation…
Si Ilith et Dany se sont donnés autant de mal pour offrir ce simulateur au Congo-Brazzaville, c’est dans le but principal de susciter de l’engouement chez les jeunes et les pousser à s’intéresser à la technologie, mais surtout à la technologie de l’aviation.
C’est pourquoi leur innovation est aujourd’hui hébergée au sein du centre de formation et de perfectionnement de l’Aviation civile congolaise, situé à l’aéroport international Maya Maya de Brazzaville.
Ainsi, chacun de la vingtaine d’étudiants que forme la startup chaque année dans les métiers de l’aviation, a la possibilité de toucher du doigt et de visualiser pratiquement toutes les théories qui leur sont enseignées.
À cet effet, c’est uniquement accompagné de ces étudiants que l’un des fondateurs de SIM Aerospace a récemment mis au point un deuxième simulateur de vol, cette fois-ci bien plus performant que le premier, mais aussi beaucoup plus complet.
En effet, ce deuxième simulateur est bien plus grand que le premier, puisqu’il mesure environ 5 mètres de long, pour une hauteur de près de 3 mètres et une largeur d’une cinquantaine de mètres.
De plus, il reproduit dans le détail les effets d’un avion à structure électrique, électronique et mécanique comme le Beechcraft 1900, et pour ce faire, la startup a eu recours au logiciel X-Plane.
Ainsi, ce bijou technologique est constitué d’un double moteur, une cabine spacieuse, dix-neuf sièges passagers, un champ visuel large, mais est également capable de restituer l’environnement réel tel que le jour ou la nuit, l’aube, le crépuscule, la brume, le brouillard, les trous d’air et autres, sans oublier que l’appareil permet également le partage de ses ressources sur plusieurs machines.
C’est donc en offrant ces premiers simulateurs de vol Made in Congo que la startup SIM Aerospace a impulsé une véritable ouverture dans le secteur de l’aéronautique, donnant ainsi aux jeunes passionnés par ce domaine la possibilité de réaliser leurs rêves.
Plus de 30 000 dollars, c’est la capacité d’autofinancement que les deux innovateurs ont pu débourser jusqu’ici, mais pour aller plus loin, ils espèrent bien attirer des investisseurs très bientôt.
Plus d’innovations, explorer le champ des possibles !
La startup SIM Aerospace, forte de l’expérience accumulée grâce à ses premières innovations est allée plus loin dans sa mission d’inciter des jeunes à s’intéresser aux technologies innovantes.
À cet effet, elle a accompagné de jeunes étudiants dans la création d’un simulateur de courses de Formule 1, un simulateur dont la majeure partie des composantes sont des pièces recyclées.
Ce simulateur de courses de F1 a reçu le nom de « FORMULE 242 » par ses concepteurs, tous âgés entre 18 et 23 ans.
Ainsi, « FORMULE 242 » est un monospace d’une envergure de 5 mètres de long pour lequel des matériaux recyclés tels que du bois en guise de coque, des ventilateurs ou encore des pneus usés.
Seuls le programme de jeux et le casque dont est équipé « FORMULE 242 » ne sont pas des éléments recyclés, ce qui démontre aussi l’engagement de la startup pour la préservation de la nature.
L’idée de mettre au point ce simulateur dont la conception a coûté environ 11 000 dollars soit près de 6 000 000 CFA et 45 jours de dur labeur, est non seulement partie d’une nécessité d’éducation et de formation, mais aussi du constat que le sport de F1 n’est pratiquement pas existant en Afrique, vu que le continent est dépourvu de pistes à cet effet.
À l’exception de l’Afrique du Sud et du Maroc dont les pistes pas en très bon état n’ont plus servi depuis des lustres, les pays africains traînent réellement le pas, c’est pourquoi ce simulateur pourrait apporter des débuts de solutions.
Ilith Ongania qui dit avoir offert à l’Afrique centrale voire à toute l’Afrique Subsaharienne le premier simulateur de ce genre, parle d’organiser des championnats africains virtuels de course de Formule 1 qui pourraient, en attendant d’avoir des pistes, servir de tremplin pour ce sport dans le continent.
Une réponse
Bravo à ces deux génies des airs.Plein succès à votre start-up