Science et Environnement : le scientifique Sud-africain Tshepo Mangoele est le génie qui a conçu un plastique biodégradable soluble dans l’eau
Un plastique biodégradable, capable de se dissoudre dans l’eau et fabriqué à partir de déchets de plantes, voilà quelle est la dernière innovation du jeune scientifique Sud-africain Tshepo Mangoele. C’est au terme de deux ans de recherches que cette formidable innovation conçue pour se dissoudre dans l’eau en moins de 72 heures a vu le jour.
Cette solution pourrait à termes, contribuer à considérablement réduire le nombre de déchets plastiques qui polluent notre environnement, et dont plus de la moitié finit dans les océans chaque année.
Mais alors, comment fabrique-t-on un plastique soluble dans l’eau ? L’exemple de Tshepo Mangoele est à étudier de près !
Le plastique soluble pour protéger l’environnement, une première en Afrique
Tshepo Mangoele, un scientifique ingénieur chimiste africain d’origine Sud-africaine vient de mettre au point le Dissolv Bioplastic, un plastique capable de se dissoudre dans l’eau en moins de 72 heures.
Par cette innovation, Tshepo Mangoele veut mettre à la disposition de son pays, de l’Afrique, mais aussi du monde, une solution novatrice dans la lutte pour la protection de l’environnement qui se fragilise de jour en jour.
C’est donc dans le but de trouver des solutions concrètes à ce type de problèmes que jeune Sud-africain a passé deux ans de sa vie à mener des expériences et à faire des recherches sur des déchets de biomasse qui permettraient de fabriquer un certain nombre de produits.
Pour parvenir à mettre au point son invention, le jeune chercheur Sud-africain s’est servi de restes de matières végétales, surtout les matières végétales pour lesquelles la dégradation est plus rapide.
Ainsi, dans le procédé de fabrication, il lui a suffi de remplacer le pétrole (généralement utilisé pour fabriquer les plastiques synthétiques conventionnels) par des composantes dérivées de ces plantes, et il a pu obtenir un plastique qui se dégrade sans une once d’impact négatif sur l’environnement.
Pour voir le plastique se dissoudre entièrement, il faut attendre entre 36 et 72 heures, un aspect de l’invention de Tshepo Mangoele qui force le respect, quand on sait que les plastiques biodégradables standards prennent selon les dernières estimations, entre 3 et 6 mois pour se dégrader complètement.
L’entreprenariat écologique pour un large spectre de perspectives
Passionné par la science et fervent partisan de la protection de l’environnement, le jeune Tshepo Mangoele est ce que l’on pourrait appeler un entrepreneur écologique, lui qui à travers sa structure Eco Invader Solutions s’est toujours employé à créer des solutions scientifiques et technologiques innovantes qui permettraient de réduire les effets du changement climatique dans le monde.
C’est au cours de ses études à l’Université de Witwatersrand que le jeune Mangoele se découvre sa passion pour la chose scientifique, entrepreneuriale et écologique, des domaines dans lesquels il va décider de dédier sa carrière.
C’est alors qu’en 2016 il co-fonde une entreprise de fabrication de produits technologiques et écologiques servant à rendre la construction plus sûre.
Après avoir été en 2017 actionnaire d’une entreprise de production d’énergie, Tshepo se lance également dans l’écriture, et devient écrivain, une autre passion qu’il continue encore d’exercer à ce jour.
Aujourd’hui, il est à la tête d’Eco Invader Solutions, l’entreprise qu’il a créée et à travers laquelle il a mis au point le Dissolv Bioplastic, le premier plastique made in Afrique soluble dans l’eau.
Une innovation qui déjà en phase de prototype pilote lui a permis lui a permis de remporter de nombreux prix, notamment celui du meilleur émergent avec Bizcr8, celui du défi OPEN IX du centre d’innovation, sans oublier le plus récent, celui de l’Africa Prize for Ingénierie Innovation.
Le développement du Disslov Bioplastic est sur le point d’être parachever au Conseil pour la recherche scientifique et industrielle (CSIR) en Afrique du Sud, et à en croire le chercheur Tshepo Mangoele, son entreprise travaille également à élargir sa gamme d’innovations.
Pour ce faire, il compte se tourner vers les entreprises industrielles qui utilisent le plastique conventionnel afin de les proposer des granulés de bioplastiques.
3 réponses
Waouh, c’est vraiment un pur exemple pour la jeunesse africaine.
Vivement que notre gouvernement puisse créer des centres d’incubation dans chaque ville du Cameroun pour permettre à la jeunèsse d’exprimer son talent.
#alainwebcreator
Vivement Alain ! Merci pour votre Retour, et restez abonné pour découvrir plus de contenus similaires !
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